Cette interview, reconstituée par une IA (Intelligence Artificielle), n'a jamais eu lieu. Elle imagine les réponses du Président algérien d'Abdelmadjid Tebboune sur le Sahara Occidental sur la base de ses positions et déclarations réelles sur ces sujets afin de vous plonger au cœur de ses idées. C'est une presque interview.
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Dans un contexte politique et diplomatique en constante ébullition, marqué par des tensions régionales persistantes et des enjeux stratégiques majeurs, nous avons rencontré Abdelmadjid Tebboune, président de la République algérienne démocratique et populaire. Élu en décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune s'est imposé sur la scène internationale comme un acteur incontournable du Maghreb, porteur d'une vision ambitieuse pour l'Algérie et d'une posture de négociateur sur les dossiers les plus brûlants de la région. Diplômé de l'École nationale d'administration d'Alger, M. Tebboune a occupé plusieurs postes ministériels avant de devenir Premier ministre puis président. Son mandat est marqué par la volonté de diversifier l'économie algérienne et de répondre aux attentes sociales d'une jeunesse en quête de renouveau.
Dans cette interview exclusive, le président Tebboune revient pour nous sur la situation du Sahara occidental, cette question épineuse qui persiste comme l'un des derniers conflits de décolonisation non résolus du continent africain. Alors que le dossier du Sahara occidental oppose le Maroc au Front Polisario depuis des décennies, l'Algérie joue un rôle central en tant que soutien majeur du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Face aux différents développements récents, des résolutions onusiennes jusqu'à la relance des négociations, Abdelmadjid Tebboune partage avec nous sa vision, ses espoirs et les perspectives diplomatiques pour une sortie de crise durable. Une prise de parole attendue qui vise à clarifier la position algérienne sur cet enjeu crucial.
EPOC : Monsieur le Président, Emmanuel Macron a récemment évoqué la nécessité de trouver un compromis sur la question du Sahara Occidental. Quelle est votre réaction à ces déclarations ?
Abdelmadjid Tebboune : Vous savez, le Sahara Occidental est un sujet de droit international et de décolonisation, pas de compromis. Ce n’est pas un marché. Ma position sur cette question est claire et inchangée depuis toujours : le peuple sahraoui a droit à l'autodétermination, comme stipulé par les résolutions des Nations Unies. Le Sahara Occidental est la dernière colonie en Afrique, et son autodétermination est une question de justice et de décolonisation, comme je l'ai rappelé lors de mon discours à l'Assemblée générale de l'ONU. Nous nous engageons résolument dans cette lutte, en précisant que toutes les résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara Occidental sont appuyées par les États-Unis, et qu'il n'est pas question de revenir sur ces engagements pour plaire à un autre État. Toute tentative de contourner ce droit est vouée à l'échec. J'ai également critiqué la reconnaissance par les États-Unis de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental sous l'administration Trump, en soulignant que cette décision ne changeait en rien les résolutions des Nations Unies qui restent en vigueur et valides.
J'ai aussi évoqué les conséquences de la colonisation marocaine dans la région, en indiquant que les Sahraouis sont désormais minoritaires sur leur propre territoire en raison de l'installation massive de citoyens marocains. Malgré cela, je reste convaincu que même les Marocains installés dans la région voteraient pour l'indépendance lors d'un référendum, refusant ainsi d'être des sujets du roi du Maroc. Ce paradoxe montre l'importance du droit à l'autodétermination pour la stabilité de la région.
La France, qui prône les valeurs de liberté et de justice, devrait se tenir du côté de la légitimité internationale, plutôt que de favoriser des solutions qui nient les droits des Sahraouis. Pour nous, il n'y a aucun compromis possible sur la liberté des peuples – la souveraineté ne se marchande pas. Le soutien de l'Algérie au peuple sahraoui est indéfectible, car il s'agit d'une cause juste, inscrite dans les principes de décolonisation et de respect des droits humains fondamentaux.
EPOC : Mais Monsieur le Président, la communauté internationale semble divisée sur ce sujet. Croyez-vous que l'Algérie pourrait jouer un rôle dans la résolution de ce conflit ?
Abdelmadjid Tebboune : Bien sûr, l'Algérie a toujours été et restera prête à soutenir toute initiative honnête qui respecte les droits du peuple sahraoui. Nous avons récemment réitéré cet engagement en appelant à des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, sous l'égide de l'ONU. Nous croyons fermement que la voie diplomatique est la seule solution viable pour ce conflit. Cependant, le problème est que certains États se rangent du côté de la puissance occupante, le Maroc, sous prétexte de stabiliser la région, mais en réalité pour poursuivre leurs propres intérêts géopolitiques.
Depuis la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental par l'administration Trump en 2020, le Maroc a intensifié ses efforts diplomatiques, cherchant à obtenir le soutien d'autres pays pour légitimer son occupation. Ces efforts ont inclus des accords de coopération économique et des initiatives visant à renforcer les relations bilatérales avec plusieurs nations africaines et européennes. Le Maroc tente de convaincre les pays de soutenir son plan d'autonomie, tout en excluant toute possibilité de référendum d'autodétermination, ce qui complique davantage les perspectives d'un dialogue honnête et équitable.
Mais malgré toutes ces manœuvres, nous, en Algérie, restons fermement engagés. Nous ne plierons jamais face aux pressions internationales ni aux tentatives d'ingérence dans nos affaires internes. Nous avons une position de principe : le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination est un principe fondamental que nous défendons sans concession. Ce droit est inscrit dans les résolutions des Nations Unies, qui prévoient un référendum libre et équitable pour permettre aux Sahraouis de décider de leur avenir.
Pour l'Algérie, le Sahara Occidental n'est pas une simple question diplomatique ou secondaire, mais une question de justice et de principe. Le peuple sahraoui doit pouvoir décider de son propre avenir, et c'est pour cela que nous continuerons à les soutenir, avec détermination, jusqu'à ce que leur droit légitime soit pleinement reconnu et respecté. Il est essentiel de rétablir la justice dans cette région, non seulement pour garantir les droits des Sahraouis, mais aussi pour assurer la stabilité à long terme de tout le Maghreb. Nous pensons qu'une solution juste et durable est possible, mais elle doit reposer sur l'acceptation et le respect du droit international, sans pression ni manipulation externe.
EPOC : Certains observateurs estiment que cette posture ferme de l'Algérie pourrait être un frein à la normalisation de vos relations avec certains pays européens, dont la France. Quelle est votre réponse à cela ?
Abdelmadjid Tebboune : La souveraineté de l’Algérie et ses positions ne sont pas à vendre. Nous n'entrerons jamais dans des arrangements opaques simplement pour plaire à certaines capitales, car la dignité nationale ne se négocie pas. Notre vision des relations internationales est fondée sur des principes clairs, en particulier celui du respect mutuel et du respect du droit international. Toute tentative de pression ou de marchandage est vouée à l'échec.
Pour nous, la normalisation des relations avec n'importe quel État, y compris certains partenaires européens, ne peut se faire que dans un cadre transparent et équitable. Nous restons ouverts au dialogue, mais jamais au détriment de nos valeurs fondamentales. Le respect de la souveraineté, de l'autodétermination des peuples, et la défense des causes justes comme celle du peuple sahraoui sont des principes auxquels nous ne dérogerons jamais.
Les intérêts économiques ou diplomatiques ne nous feront jamais sacrifier la dignité de nos partenaires, et encore moins celle du peuple sahraoui. Le soutien au peuple sahraoui est une question de justice, de droit, et d'histoire. Nous n'accepterons jamais que des calculs politiques de court terme viennent s'opposer à cette cause, car nous croyons qu'une paix durable en Afrique du Nord ne peut être atteinte qu'à travers le respect des droits légitimes des peuples, et non par la coercition ou la compromission de valeurs essentielles.
EPOC : Monsieur le Président, quel est votre avis sur Emmanuel Macron et sur l'état des relations actuelles entre l'Algérie et la France ?
Abdelmadjid Tebboune : La relation entre l'Algérie et la France est une relation complexe, empreinte d'une histoire douloureuse. Emmanuel Macron a tenté de marquer une nouvelle étape en reconnaissant certaines des souffrances infligées durant la colonisation. Les démarches comme la restitution des crânes des résistants algériens ou les discussions autour des archives coloniales montrent une volonté d'avancer. Toutefois, il reste encore beaucoup à faire pour que les blessures se cicatrisent pleinement. Nous avons besoin d'actes concrets et sincères pour établir une véritable relation de confiance.
Pour ma part, je suis prêt à collaborer dans un cadre de respect mutuel et de reconnaissance de notre passé commun. Cependant, je rappelle que l'Algérie ne transigera jamais sur sa souveraineté ni sur ses principes. Nous devons avancer ensemble, mais sur un pied d'égalité. Les relations entre l'Algérie et la France doivent être fondées sur la transparence et le respect, sans ingérences ni tentatives de condescendance.
Il est important de souligner que, malgré les tentatives d'amélioration des relations par Emmanuel Macron, il persiste des incompréhensions qui freinent le rapprochement réel. Les déclarations parfois contradictoires de la France, et certaines positions sur des sujets sensibles comme les essais nucléaires effectués en Algérie durant la période coloniale, continuent de susciter des ressentiments au sein de notre population. Nous attendons de la France non seulement des paroles, mais aussi des actions concrètes pour réparer les torts causés. Cela inclut la reconnaissance totale des crimes coloniaux et un véritable effort pour rendre justice aux victimes.
Je pense qu'Emmanuel Macron, par ses initiatives, essaie de rompre avec une certaine vision paternaliste de la relation entre la France et l'Algérie. Mais, pour que cette vision aboutisse, il est impératif que la France abandonne toute attitude condescendante et s'engage pleinement sur la voie du respect mutuel. Nous ne cherchons pas la confrontation, nous voulons avancer dans l'apaisement et la coopération, mais cela doit se faire en reconnaissant les erreurs du passé et en travaillant ensemble pour bâtir un avenir qui repose sur une confiance réciproque et une égalité totale entre nos deux nations. La confiance ne se décrète pas, elle se construit, et cela nécessite des actes forts et des engagements sincères de chaque côté.
EPOC : Monsieur le Président, quelles sont vos réflexions sur l'état actuel des relations entre l'Algérie et le Maroc ?
Abdelmadjid Tebboune : Les relations entre l'Algérie et le Maroc sont, malheureusement, au point mort. Depuis la décision de rompre les relations diplomatiques en 2021, la situation n'a fait qu'empirer. Le Maroc persiste dans une politique d'escalade et de provocation, notamment en continuant de revendiquer la souveraineté sur le Sahara Occidental, un territoire dont le statut reste à déterminer par les Nations Unies. En dépit des appels répétés de la communauté internationale à un règlement pacifique du conflit, le Maroc a maintenu ses positions, intensifiant même sa présence militaire et ses projets de développement dans la région, dans une tentative de légitimer de facto son occupation.
De notre côté, l'Algérie a été claire : nous ne pouvons pas accepter des actions qui portent atteinte aux droits du peuple sahraoui, car cela va à l'encontre des principes de décolonisation et du droit à l'autodétermination. Nous estimons que la voie vers la stabilité passe nécessairement par un référendum d'autodétermination sous l'égide des Nations Unies, et non par des tentatives d'imposition de faits accomplis.
La récente visite d'Emmanuel Macron au Maroc, au cours de laquelle il a réitéré son soutien à la « souveraineté marocaine » sur le Sahara Occidental, n'a fait qu'aggraver les tensions. Ce soutien explicite à la position marocaine est perçu par l'Algérie comme une ingérence directe dans une question de décolonisation et une validation d'une occupation injuste. Cela montre que certaines puissances choisissent de fermer les yeux sur les injustices et préfèrent favoriser leurs intérêts stratégiques à court terme plutôt que de respecter le droit international. Pour nous, c'est inacceptable, car cela contribue à alimenter l'instabilité régionale au détriment des peuples concernés.
EPOC : Quelle est votre opinion sur le Maroc en tant que voisin et acteur régional ?
Abdelmadjid Tebboune : Le Maroc est un voisin important, et nous partageons avec lui une histoire commune, bien qu'elle soit marquée par des différends profonds. Nous avons toujours souhaité maintenir de bonnes relations avec tous nos voisins, y compris le Maroc, mais cela doit se faire sur des bases justes et équitables. Malheureusement, ces bases ont été constamment minées par des actions provocatrices du Maroc. Par exemple, la normalisation de l'occupation du Sahara Occidental par des accords politiques et économiques, comme ceux initiés après la reconnaissance de la « marocanité » du Sahara par les États-Unis en 2020, constitue une violation des droits internationaux et va à l'encontre des aspirations du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Au lieu de chercher le dialogue, le Maroc a intensifié sa campagne diplomatique pour asseoir sa mainmise sur le Sahara Occidental. Cette stratégie comprend des partenariats avec des pays tiers, la signature d'accords de défense, et une pression accrue sur les États africains pour qu'ils soutiennent sa position. Cela montre clairement que la politique régionale du Maroc est axée sur les gains stratégiques et économiques, souvent au détriment des droits des peuples. Cette approche manque de respect pour les principes fondamentaux de la justice et de l'égalité entre les nations, rendant tout rapprochement véritable et durable extrêmement difficile.
Nous reconnaissons l'importance du Maroc comme acteur régional, mais nous ne pouvons ignorer les conséquences négatives de ses actions sur la stabilité de la région. Les efforts constants pour normaliser une occupation et les provocations répétées ne sont pas des signes de volonté de paix, mais plutôt de persistance dans un conflit qui aurait pu être résolu par des voies diplomatiques. Il est essentiel que le Maroc revoie sa politique s'il souhaite que des relations constructives et positives avec l'Algérie puissent être envisagées à l'avenir. La paix ne peut être atteinte qu'en respectant les droits des peuples à disposer d'eux-mêmes et en mettant fin à des stratégies qui cherchent à imposer des faits accomplis par la force ou par des alliances stratégiques éphémères.
EPOC : Que pensez-vous du roi Mohammed VI et de son rôle dans la situation actuelle ?
Abdelmadjid Tebboune : Le roi Mohammed VI a choisi de suivre une politique qui perpétue les tensions plutôt que de chercher des solutions pacifiques et durables. La position du Maroc sous sa direction concernant le Sahara Occidental n'a pas changé et continue d'être une source de conflit. Plutôt que de saisir les opportunités de dialogue, Mohammed VI a renforcé la présence marocaine dans cette région, notamment à travers des investissements massifs dans des infrastructures, visant à consolider de manière irréversible la « marocanité » du Sahara. Ces projets, qui incluent des autoroutes, des zones industrielles, et des partenariats internationaux avec plusieurs pays, sont clairement destinés à créer des faits accomplis sur le terrain.
De plus, le roi a poursuivi une diplomatie active visant à obtenir le soutien de puissances étrangères, en particulier à travers des accords bilatéraux de défense et des coopérations économiques. Cette stratégie a notamment inclus des accords avec Israël, qui ont été perçus comme une manière de renforcer sa position régionale, mais au détriment d'une recherche véritable de paix. Au lieu de se tourner vers le dialogue et de permettre un référendum d'autodétermination, comme prévu par les résolutions des Nations Unies, Mohammed VI a opté pour la consolidation de la mainmise marocaine sur ce territoire, y compris par des alliances stratégiques à l'international et une campagne de lobbying intensive pour obtenir des soutiens internationaux. Cela démontre un manque de volonté réelle de paix et un choix assumé de politique de force.
Cependant, nous restons ouverts à un dialogue franc et sincère, pour autant que le Maroc montre un engagement réel vers une solution juste et équitable qui respecte le droit international. La main de l'Algérie reste tendue, car nous croyons que la paix est possible, mais elle ne peut être atteinte que sur la base du respect des droits des peuples et du droit international. Tant que le Maroc persistera dans cette voie, il sera difficile d'envisager un véritable rapprochement. La stabilité régionale et le respect des principes de décolonisation sont essentiels pour garantir un avenir prospère et apaisé pour tous les peuples de la région.
EPOC : Monsieur le Président, quel est votre point de vue sur la guerre en Ukraine et ses implications pour la stabilité internationale ?
Abdelmadjid Tebboune : La guerre en Ukraine est un conflit qui menace la stabilité internationale et comporte des implications profondes pour la sécurité mondiale, en particulier pour l'Europe. Les conséquences de ce conflit se font sentir bien au-delà des frontières de l'Ukraine, touchant l'économie mondiale, les flux énergétiques, et exacerbant les tensions entre les grandes puissances. Nous avons toujours soutenu la nécessité d'une solution diplomatique à cette guerre, et nous rejetons toute escalade qui pourrait mener à une confrontation globale, avec des répercussions désastreuses, non seulement pour l'Europe mais aussi pour d'autres régions du monde.
L'Algérie entretient des relations historiques avec la Russie, et ces liens nous permettent d'adopter une position équilibrée, privilégiant le dialogue plutôt que la confrontation. Cependant, notre soutien à la Russie ne signifie pas une approbation inconditionnelle de ses actions ; nous insistons sur l'importance du dialogue et de la négociation pour mettre fin à cette crise. Il est impératif que l'Ukraine et la Russie engagent des pourparlers sincères sous l'égide des Nations Unies pour parvenir à une solution pacifique et durable. C'est une situation qui ne peut être résolue par la force militaire, mais par la voie de la diplomatie, du compromis, et du respect du droit international.
L'Algérie s'oppose également à toute ingérence étrangère qui pourrait compliquer davantage la situation. Nous avons observé comment la militarisation et l'implication de puissances extérieures n'ont fait qu'attiser le conflit, transformant l'Ukraine en un théâtre de rivalités géopolitiques entre l'Est et l'Ouest. Nous appelons à une désescalade immédiate pour éviter une aggravation des tensions, car chaque jour de guerre ajoute à la souffrance humaine et éloigne la perspective de paix. L'Algérie plaide pour une mobilisation de la communauté internationale afin de favoriser un dialogue constructif entre toutes les parties concernées.
EPOC : Quelle est votre position sur le conflit actuel entre Israël et la Palestine, et quelles implications voyez-vous pour la région ?
Abdelmadjid Tebboune : Le conflit israélo-palestinien est l'une des plus grandes injustices de notre temps, et nous ne cessons de le rappeler à la communauté internationale. L'Algérie a toujours été aux côtés du peuple palestinien dans sa quête de liberté, de dignité et d'autodétermination. Nous dénonçons avec force la politique d'occupation israélienne, les violences systématiques contre les civils, et la poursuite de la colonisation illégale des territoires palestiniens, qui sont contraires au droit international et aux résolutions des Nations Unies. Cette politique crée un climat de désespoir et de frustration qui alimente la violence et compromet toute perspective de paix durable.
La solution, à nos yeux, passe par la reconnaissance pleine et entière des droits du peuple palestinien, y compris la création d'un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales. C'est une exigence fondamentale pour parvenir à une paix juste et durable au Moyen-Orient. La communauté internationale, en particulier les grandes puissances, doit prendre ses responsabilités et agir de manière décisive pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien. Cela inclut non seulement des pressions politiques sur Israël pour qu'il mette fin à son occupation, mais aussi l'arrêt des colonies et le respect des droits humains fondamentaux des Palestiniens.
Nous appelons également à la protection internationale des civils palestiniens, qui sont souvent pris pour cible dans ce conflit. La paix ne pourra être atteinte que si une véritable justice est rendue, et cela nécessite une action collective de la communauté internationale pour faire respecter le droit et pour garantir aux Palestiniens les droits auxquels tout peuple a droit : la liberté, la dignité et l'indépendance. Nous croyons fermement que seule une solution à deux États, basée sur les frontières de 1967 et sur la reconnaissance mutuelle, pourra apporter la stabilité et la sécurité tant attendues dans cette région tourmentée.
EPOC : Monsieur le Président, nous vous remercions d'avoir bien voulu partager avec nous votre regard. Bien que nous ne nous soyons jamais rencontrés et que cela soit peu probable à l'avenir, nous sommes ravis d'avoir eu l'opportunité de vous entendre aujourd'hui, même sans pouvoir véritablement échanger avec vous