Le canton de Zurich, situé dans la partie orientale du plateau suisse, s’étend sur 1 728,95 km² et englobe le lac de Zurich (88 km²), le Greifensee (8,4 km²) et le Pfäffikersee (3,3 km²), est traversé par les vallées de la Reuss, de la Reppisch, de la Sihl, de la Linth‑Limmat, de la Glatt, de la Töss et de la Thur, et borde les cantons de Schaffhouse, Argovie, Zoug, Schwytz, Thurgovie et Saint‑Gall, ainsi qu’une courte frontière avec l’Allemagne (districts de Waldshut et Konstanz).
Il est le plus peuplé de la Confédération suisse. Le peuplement humain y est attesté dès le Néolithique grâce à des villages lacustres palafittes inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au VIIIᵉ siècle, le comté de Zürichgau est établi sous Louis le Pieux en 820, avant que la ville de Zurich n’obtienne le statut de cité libre d’Empire en 1218, puis n’intègre la Confédération suisse en 1351 après la révolution des corporations de 1336.
Au XVIᵉ siècle, la Réforme protestante, initiée par Ulrich Zwingli qui prêche à la Grossmünster à partir de 1519, transforme profondément son paysage religieux et politique.
Après une période de centralisation sous la République helvétique (1798–1803) et la mise en place de l’Acte de Médiation de 1803, une constitution radical‑liberale est adoptée en 1831, résiste au Züriputsch conservateur de 1839 et conduit à l’instauration de l’initiative populaire en 1865 ainsi qu’au suffrage féminin communal en 1969 et cantonal en 1970, avant l’entrée en vigueur de la constitution actuelle en 2006.
