Parcours de Yoon Suk-yeol
xxxx : Il étudie le droit à l'Université nationale de Séoul
1982 : Il est exempté de l'armée pour un problème aux yeux
1991 : Après plusieurs échecs, il devient avocat au barreau
1994 : Il travaille au bureau du procureur de Daegu
1999 : Il arrête le sous-commissaire Park Hui-won, impliqué dans une affaire de corruption
2002 : Il travaille quelques mois comme avocat chez Bae, Kim & Lee
2002 : Il devient à nouveau procureur
2006 : Il arrête Chung Mong-koo pour sa complicité dans une affaire de caisse noire chez Hyundai Motor Company
2008 : Il travaille pour l'équipe d'avocats indépendants résolvant l'incident BBK lié au président Lee Myung-bak
2013 : Il dirige une équipe d'enquête spéciale qui a examiné l'implication du National Intelligence Service (NIS) dans le scandale de manipulation de l'opinion publique du NIS en 2012.
2013 : Il accuse le Ministre de la justice d'influencer l'enquête et il finit par être rétrogradé
2016 : Chef des enquêtes au sein de l'équipe spéciale du procureur de Park Young-soo qui provoqua la destitution de la Présidente Park Geun-hye en décembre
2017 : Chef du bureau du procureur du district central de Séoul
2019 : Procureur Général de Corée du Sud jusqu'en 2021
2022 : Président élu le 09 mars
2022 : Président depuis le 10 mai
2022 : Une bousculade lors des festivités d'Halloween en octobre dans le quartier d'Itaewon à Séoul cause la mort d'au moins 158 personnes. Le président Yoon déclare une période de deuil national
2023 : Entrée en vigueur en juin de la "Loi sur l'unification du calcul de l'âge" visant à harmoniser les méthodes de calcul de l'âge pour réduire les confusions administratives et sociales
2023 : Il effectue en juillet une visite en Ukraine se rendant notamment à Boutcha et Irpin et réaffirme le soutien de la Corée du Sud à l'Ukraine
2024 : Sonb parti subit une défaite lros des élections législatives du 10 avril
2024 : Il boycotte l'ouverture de la session inaugurale de la nouvelle Assemblée nationale du 2 septembre, marquant une première depuis le rétablissement de la démocratie en 1988
2024 : Il déclare le 3 décembre la loi martiale invoquant des menaces de "forces anti-étatiques" prétendument influencées par la Corée du Nord. Cette décision suscite une vive opposition et l'Assemblée nationale adopte une motion d'urgence pour annuler cette déclaration. Sous pression, il lève la loi martiale quelques heures plus tard
2024 : L'Assemblée déclare vouloir le destituer, son propre parti le lâche le 6 décembre
2024 : Le 7 décembre, il présente des excuses publiques pour sa tentative d'imposer la loi martiale, mais ne démissionne pas
2024 : L'Assemblée tente le 7 décembre de voter sa destitution qui doit obtenir 200 votes sur 300 députés. La motion de destitution n'obtient que 192 votes, il conserve ainsi sa fonction
2024 : L'Assemblée le 14 décembre vote par 204 voix sa destitution. Il est suspendu en attendant que la Cour constitutionnelle valide ou non sa destitution