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20 juillet, un jour, une vie, un décès

20 juillet, un jour, une vie : Haakon

Haakon Magnus, né le 20 juillet 1973 à Oslo, est le prince héritier de Norvège et le fils unique du roi Harald V et de la reine Sonja. Il célébre aujourd'hui son 51e anniversaire. Élevé dans le respect des traditions royales et avec une forte éthique de service public, Haakon est destiné à devenir le prochain roi de Norvège.

Dès son jeune âge, Haakon a été conscient de ses responsabilités futures. En 1991, à seulement 17 ans, il est devenu l'héritier présomptif du trône lorsque son père a accédé au trône après la mort de son grand-père, le roi Olav V. Après avoir terminé ses études secondaires, il a choisi de poursuivre une carrière militaire dans la marine royale norvégienne, suivant les traces de son arrière-grand-père.

Haakon a complété sa formation militaire à l'Académie navale norvégienne, où il a été diplômé en 1995. Par la suite, il a servi pendant un an à bord de torpilleurs et d'autres navires de la marine. Il a ensuite poursuivi ses études aux États-Unis, obtenant un baccalauréat en sciences politiques de l'Université de Californie, Berkeley, en 1999. Haakon a également étudié à l'Université d'Oslo et a terminé un master en études de développement à la London School of Economics en 2003, se spécialisant dans le commerce international et l'Afrique.

En 2001, Haakon a épousé Mette-Marit Tjessem Høiby, une roturière et mère célibataire, dans la cathédrale d'Oslo. Leur mariage a été initialement controversé en raison du passé de Mette-Marit, qui avait été associée à la scène rave d'Oslo et à des problèmes de drogue. Toutefois, une conférence de presse honnête avant leur mariage a permis de dissiper une grande partie de la controverse. Le couple a deux enfants, la princesse Ingrid Alexandra, née en 2004, et le prince Sverre Magnus, né en 2005. Haakon est également le beau-père du fils de Mette-Marit, Marius Borg Høiby.

Haakon a assumé de nombreuses responsabilités officielles en Norvège et à l'étranger. Il a servi comme régent à plusieurs reprises lorsque son père était malade, notamment en 2003, 2005 et 2024. Il est également très impliqué dans des causes sociales et humanitaires. En 2003, il a été nommé ambassadeur de bonne volonté pour le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). En 2006, il a cofondé Global Dignity, une organisation visant à promouvoir la dignité humaine dans le monde entier.

Le prince héritier est également passionné par les questions environnementales et le changement climatique, participant activement à des initiatives pour protéger les océans et promouvoir le développement durable. Il soutient également l'inclusion sociale et la diversité en Norvège, suivant les traces de son père et de son grand-père en accueillant les immigrants comme "nos nouveaux concitoyens".

Haakon continue de préparer son futur rôle de roi avec un dévouement constant à ses devoirs royaux et à ses engagements publics, tout en maintenant un lien étroit avec le peuple norvégien à travers diverses initiatives et apparitions publiques.


20 juillet, un jour, un décès : Abdullah I

Abdullah I bin Al-Hussein, né le 2 février 1882 à La Mecque, était un homme d'État influent et le premier roi de la Jordanie moderne. Il est décédé le 20 juillet 1951 à Jérusalem, à l'âge de 69 ans. Descendant direct du prophète Mahomet, il était le fils de Hussein bin Ali, le chérif de La Mecque, et a été élevé au sein de la prestigieuse dynastie hachémite.

Éduqué à Istanbul, Abdullah a initialement servi comme représentant de La Mecque au parlement ottoman après la révolution des Jeunes Turcs en 1908. Cependant, en 1914, il a rejoint le mouvement nationaliste arabe qui cherchait l'indépendance des territoires arabes sous domination ottomane. En 1915-1916, il a joué un rôle clé dans les négociations secrètes avec les Britanniques, menant à la proclamation de la Révolte arabe contre les Ottomans, dirigée par son père, le chérif Hussein.

En 1920, bien qu'il ait été proclamé roi d'Irak par le Congrès irakien, Abdullah a refusé cette position en faveur de son frère, Faisal I. Il a ensuite dirigé des forces vers la Transjordanie et, en 1921, a fondé l'Émirat de Transjordanie, sous mandat britannique. Grâce à ses compétences diplomatiques, il a négocié l'indépendance de la Transjordanie, devenant roi lorsque le pays a obtenu son indépendance en 1946, renommé le Royaume hachémite de Jordanie en 1949.

Pendant son règne, Abdullah a soutenu la création de l'État d'Israël en 1947, un geste qui a suscité la colère de nombreux États arabes. En conséquence, il a été impliqué dans la guerre israélo-arabe de 1948, durant laquelle ses forces ont occupé la Cisjordanie et Jérusalem-Est, des territoires qu'il a annexés en 1950. Cette décision a provoqué des tensions avec ses voisins arabes et a diminué sa popularité au sein de sa propre population.

Le 20 juillet 1951, alors qu'il assistait à des prières à la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, Abdullah a été assassiné par un nationaliste palestinien en raison de ses positions modérées et de sa politique de rapprochement avec Israël. Il a été succédé par son fils aîné, Talal, qui, en raison de troubles mentaux, a rapidement abdiqué en faveur de son propre fils, Hussein, qui est devenu l'un des monarques les plus durables de la région.

Le règne d'Abdullah I est marqué par ses efforts pour stabiliser et moderniser la Jordanie, ainsi que par sa tentative de créer une union arabe comprenant la Syrie, l'Irak, et la Jordanie. Son assassinat a mis fin à un chapitre crucial dans l'histoire de la Jordanie, mais son héritage perdure à travers les structures politiques et les alliances qu'il a établies.

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