4 mai, un jour, une vie - Werner Faymann
Werner Faymann est né le 4 mai 1960 à Vienne, en Autriche. Il célèbre aujourd'hui ses 64 ans. Issu d'un milieu modeste, il a commencé sa carrière en politique assez tôt, en se lançant dans des campagnes pour le Parti social-démocrate d'Autriche (SPÖ). Il a d'abord occupé le poste de président de la Jeunesse socialiste de Vienne avant de devenir ministre fédéral des Transports en 2007. En 2008, à la suite d'une crise au sein de son parti, Faymann a été élu président du SPÖ avec un soutien massif, et peu de temps après, il est devenu chancelier de l'Autriche.
Durant son mandat de chancelier de 2008 à 2016, Faymann a été confronté à plusieurs défis majeurs, notamment la crise financière mondiale et la crise migratoire européenne. Initialement aligné sur les positions pro-européennes, il a adopté une posture plus sceptique envers l'UE au fil du temps, en réaction aux crises multiples qui touchaient l'Europe. Sa gestion de la crise migratoire, en particulier, a marqué un tournant, avec des mesures controversées pour limiter l'afflux de réfugiés, ce qui a suscité des tensions tant à l'intérieur de son parti que dans ses relations avec d'autres dirigeants européens, y compris la chancelière allemande Angela Merkel.
Faymann a démissionné en 2016 après avoir perdu la confiance d'une partie importante de son parti, dans un contexte de montée des partis populistes en Autriche. Après sa carrière politique, il s'est engagé dans le conseil en communication et a été nommé Envoyé spécial des Nations Unies pour l'emploi des jeunes, utilisant son expérience pour influencer positivement les politiques de jeunesse à l'échelle mondiale.
Sa période au pouvoir reste marquée par des réformes dans l'éducation et la sécurité sociale, mais aussi par des critiques concernant sa capacité à gérer les défis de son temps, notamment en matière de politique migratoire et de relations internationales.
4 mai, un jour, un décès - Josip Broz Tito
Josip Broz Tito était un homme politique yougoslave, né le 7 mai 1892 à Kumrovec, en Croatie, et décédé à l'âge de 87 ans le 4 mai 1980 à Ljubljana, en Slovénie. Il a été le dirigeant de la Yougoslavie de 1945 à sa mort, en tant que président du gouvernement et plus tard en tant que président de la République.
Tito a commencé sa carrière politique en tant que membre du Parti communiste yougoslave dans les années 1920. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a dirigé les partisans yougoslaves dans la lutte contre les forces de l'Axe et a émergé en tant que leader incontesté de la Yougoslavie à la fin de la guerre.
En 1945, Tito a établi un régime communiste en Yougoslavie, qui a été caractérisé par un contrôle strict de l'État sur l'économie et la société. Tito a été le chef suprême de l'armée, du parti communiste et du gouvernement, et a exercé un pouvoir absolu sur le pays.
Le régime de Tito a été autoritaire et répressif, avec une censure étroite de la presse et une répression sévère de toute dissidence politique. Les opposants politiques ont été emprisonnés, torturés et parfois exécutés. Le régime a également mené une politique de collectivisation forcée de l'agriculture, qui a entraîné la dépossession de nombreux paysans et la famine dans certaines régions.
Cependant, Tito a également cherché à maintenir une certaine indépendance vis-à-vis de l'Union soviétique et a poursuivi une politique étrangère non alignée, ce qui lui a valu une certaine popularité en Yougoslavie et dans le monde.
En 1963, Tito a été élu président à vie de la Yougoslavie, et il est resté en fonction jusqu'à sa mort en 1980. Après sa mort, le régime communiste s'est effondré et la Yougoslavie a sombré dans une série de conflits ethniques violents dans les années 1990.
Tito a été un dirigeant autoritaire et répressif de la Yougoslavie pendant plus de trois décennies. Bien qu'il ait cherché à maintenir une certaine indépendance vis-à-vis de l'Union soviétique et ait poursuivi une politique étrangère non alignée, son régime a été caractérisé par une censure étroite de la presse, une répression sévère de la dissidence politique et une collectivisation forcée de l'agriculture. Après sa mort, le régime communiste s'est effondré et la Yougoslavie a sombré dans une série de conflits ethniques violents.
